IDENTITÉ, INTERACTION DYNAMIQUE, VITALITÉ
Connecter les énergies nourricières
Notre époque vit une importante mutation paradigmatique, aussi profonde qu'irréversible. Comment bâtir un projet à long terme dans un environnement tumultueux, complexe, et une société mouvante ? Tout est affaire d'intention, d'interactions, d'ordre et d'organisation. Il n'y a ni plan ni recettes; et la pâte est humaine, avec ses savoir-faire et ses savoir-être.
Ancien enseignant à l'université Paris V, GEORGY DEMURASHVILI se spécialise dans l'implantologie dentaire et la prothèse.
D'éminents professeurs le repèrent et l'encouragent, Michel Poster, Marcel Bégin, Danielle Buch...
Puis Jean-Marie Rignon-Bret lui propose de passer le concours d’assistant associé. En 2005, à son tour, il commence à enseigner.
AVEC L'ÉQUIPE DU DR MITHRIDADE DAVARPANAH, chef de service à l’Hôpital Américain de Neuilly, il continue ses activités de recherche et
contribue à l'élaboration de nouvelles techniques.
Interview
Extrait de l'interview
du Dr Demurashvili Georgy pour le Parisien le 12.11.2014
Journal de Saint Denis le 12.01.2015
"L'excellence c’est la maîtrise, au plus haut niveau, d'un métier. Une maîtrise reconnue, toujours vivante et évoluante."
Aux côtés des Drs Davarpanah, Szmukler-Moncler et Rajzbaum, il a collaboré avec d'autres auteurs aux
650 pages du Manuel d’implantologie clinique 3è édition, référence de la discipline.
Il publie dans l'éminente revue scientifique Clinical Implant Dentistry & Related Research.
Evoluer avec des professionels talentueux et passionnés lui donne l'envie de s'installer à son tour
et de relever le défi de l'excellence.
FINANCEMENTS ET ACCOMPAGNEMENT
Un prêt de 30 000 € du Réseau Entreprendre 93, une subvention importante de la région Ile de France, un crédit de 300 000 € obtenu à la banque, la dynamique du réseau local ...
et quelques mois plus tard, il baptise le centre dentaire qu'il dirige en mémoire de sa grand-mère, Elise, qui l'a élevé.
Georgy Demurashvili
Georgy Demurashvili, Directeur du Centre Médical et Dentaire Elise
RÉSEAU ENTREPRENDRE® : LÉGITIMITÉ, EFFET DE LEVIER.
Les fondements de Réseau Entreprendre®
- L'important, c’est la personne, avant la qualité du projet qu'elle porte
- Le principe, c’est la gratuité de l'offre et de l'accompagnement
- L'esprit, c’est la réciprocité: les bénéficiaires sont invités à rendre demain à d'autres ce qu'ils reçoivent aujourd'hui
"Pour créer des emplois, créons des employeurs"
Accompagnement
Le coeur de métier de Réseau Entreprendre®, c'est l'accompagnement
par des chefs d'entreprise "chevronnés" assorti d'un financement sous forme de prêt particulièrement intéressant pour
leur effet de levier sur les autres financements, notamment bancaires.
La réussite de ce réseau passe aussi par la légitimité apportée au nouvel entrepreneur, et l'accès aux RÉSEAUX pour gagner du temps
au démarrage de l'entreprise.
Réseau Entreprendre® accompagne chaque année plus de 900 nouveaux entrepreneurs pour une durée de 2 à 3 ans.
Chiffres clés en France
Le Réseau Entreprendre® c'est 110 implantations dont 82 en France ; 29 900 emplois créés ou sauvegardés depuis 5 ans ; 5 200 chefs d'entreprise adhérents.
ENTRE TERROIR ET NOO-DIVERSITÉ
"Nous vivons en réseaux, nous travaillons en réseau, nous évoluons en réseaux ; il est temps de comprendre ce que réseau veut dire !"
Le réseau est le modèle émergeant de toutes nos organisations sociales et communautaires, professionnelles et entrepreneuriales.
Des alliances nouvelles se dessinent entre petites unités complémentaires, permettant de
déployer les convergences de talents et de gens de talents, se créer un territoire afin que chacun puisse y déployer ses propres talents et accomplissement.
La cohésion d'un réseau vient de la fierté d'appartenance qu'en ressentent ses membres, et donc de la noblesse de son projet collectif.
Il est indispensable que ce réseau offre à chacune de ses entités la possibilité de s'y accomplir elle-même avec les autres et non contre elles.
La bonne santé du réseau dépend de la bonne santé de chaque entité qui le compose.
Voir : RÉSEAUX. L'autre manière de vivre de Marc Halévy. Editions Oxus
NOO-DIVERSITÉ
La richesse d'un réseau se mesure à sa capacité à entretenir un haut degré de biodiversité ou de noodiversité.
La noo-diversité ce sont les particularités immatérielles, intellectuelles, morales ou spirituelles.
Voir : réseau et attracteurs
GALVANISER SES PROPRES ENERGIES.
Un réseau n'a de sens et de valeur que si son tout est plus que la somme de ses parties, que si les interactions entre les entités
autonomes engendrent une survaleur bénéfique pour tous les acteurs.
Voir : Réseau Vs. modèle pyramidal
Pour qu'un réseau tienne, il faut un vrai projet qui tienne et qui permette à ses membres de s'y identifier et de s'y engager. Chacun y trouvera la fierté
dont il a besoin pour galvaniser ses propres énergies
INTELLIGENCES FÉDÉRÉES
Les réseaux sociaux qui ne sont ni réseaux, ni sociaux mais des conglomérats amorphes et inutiles
où le voyeurisme peut rencontrer l'exhibitionnisme, ne sont que des balbutiements de ce que seront bientôt -sont déjà- les vrais réseaux
sociaux qui regroupent, sous le mode collaboratif, des intelligences fédérées, électivement et sélectivement,
par un projet commun. Ce sont de véritables tribus numériques, dispersées à travers le monde, dont les membres,
dûment sélectionnés, n’ont pas nécessairement de contact visuel ou physique.
RESEAUX : l'autre manière de vivre. L'histoire est irréversible, mais elle n'est pas déterministe.
Comment vivions nous, il n'y a pas si longtemps de cela, lorsque le PC, le GSM, le GPS et autre Internet n'avaient pas encore envahi nos existences?
Ce qui est fait est fait, mais pas ce qui reste à faire. Il nous faut choisir entre maîtriser ou subir.
A nous de décider si nous voulons maîtriser la technologie (et donc choisir ses usages) ou nous laisser dominer par elle. Si nous ne le faisons pas, d'autres le feront à notre place.
L'AGE URBAIN : entre attractivité et répulsion
Le XXè siècle a construit quatre ou cinq fois plus que toute l'histoire de l'humanité.
Avec l'évolution de la technique, des technologies et l'explosion démographique, le concept de ville a lui aussi explosé.
Bien au-delà de "ses frontières", une ville fait partie d'un ensemble d'autres villes entre lesquelles circulent des personnes, des informations,
des investissements. Les innovations constituent le moteur de ce système-villes,
les énergies se diffusent et permettent la croissance et la richesse du système. La complexité est au coeur des villes
Voir : systèmes-ville
LA VILLE EST DEVENUE NEBULEUSE
Dans nos villes encombrées de trafics infernaux et d'embouteillages chaotiques, on ne parle plus de kilomètres
mais de minutes (en métro, en taxi, à vélo ou a pied, selon les variantes classiques) pour définir la distance entre telle adresse et telle autre.
On peut être très éloigné géographiquement et être très proche en temps d'accès. La distance kilométrique ne signifie plus rien, l'écoulement
du temps est différent selon les activités collectives, il n'y a plus de temps standard. Le temps manque et manquera de plus en plus. L'heure est aux temps complexes
Voir : Infrastructures
SYSTEMES COMPLEXES
Dans ce monde complexe tous les rythmes deviennent de plus en plus effrénés, tous les flux d'événements
et d'informations deviennent de plus en plus submergeants et noyants. Pour répondre à ces déferlantes, Il faut penser réseaux.
Réseaux internes de petites entités autonomes, fédérées par une projet fort et par une culture forte.
Mais aussi réseaux externes de tous les partenariats d'externalisation, de mutualisation, de complémentarité, de sous-traitance.
NOUVELLES REGLES DU JEU, NOUVELLES METHODES.
Avec ce nouveau paradigme économique qui s'installe, le nouvel étalon de richesse n'est plus l'argent
mais bien l'information, la connsaissance, la compétence, le talent. Le profit n'en sera que la conséquence
naturelle
La richesse d'une entreprise aujourd'hui se mesure bien plus au travers de ses patrimoines immatériels
(ses talents, compétences, métiers, savoir-faire, notoriété, adaptabilité, créativité, inventivité, visibilité)
que matériels ou financiers (l'actif de son bilan).
NOUVELLES STRUCTURES, NOUVELLES INSTITUTIONS
Là où l'on cherchait naguère le volume, les facteurs d'échelle, la croissance, la productivité, la standardisation, etc.,
on cherche à présent la marge, les facteurs de qualité, la durée, la créativité, la personnalisation.
De nouvelles stuctures et institutions prennent le pas sur les anciennes. Elles sont transnationales, mosaïques, réticulées, tribales, communautaires, protéiformes.
Cette économie en émergence, et encore largement à inventer, impose de nouvelles règles du jeu, de nouvelles méthodes, de nouvelles organisations.
UNE ÉMULATION STIMULANTE
Il faut dépasser l'approche binaire "marge ou volume" et la sempiternelle lutte entre "privé et conventionné", avec son lot de
clichés et de préjugés accusateurs contre les uns ou les autres.
"La proportion d'imbéciles et de malfaisants est une constante que l'on retrouve dans tous les échantillons d'une population, chez les scientifiques comme chez les agents d'assurance,
chez les écrivains comme chez les paysans, chez les prêtres comme chez les hommes politiques" disait François Jacob.
Et les catastrophes de l'histoire sont le fait moins des scientifiques que des prêtres et des hommes politiques.
PRENDRE DE LA HAUTEUR. L'EXCELLENCE ÉLIMINE LA CONCURRENCE
Certains se plaignent de leurs confrères ayant une enseigne plus grosse que la leur et n'hésitent pas à les dénoncer.
Cette démarche ne résoud jamais rien, bien au contraire, elle nuit à la collectivité tout entière. La concurrence déloyale ne se résume pas à une plaque
et l'élimination se fera par l'excellence et non par la compétition obsessionnelle et infantile, et encore moins par d'absurdes surréglementations
FIN DE L'IDÉOLOGIE DE LA FACILITÉ
Pour leur prospérité, les collectivités locales réapprennent à travailler avec les entreprises et à soutenir non pas
les assistés, les parasites ou les plus roublards, mais les porteurs de talent créateurs de richesses
et d'emploi. Lorsque la concurrence est une saine émulation, loin de cette idéologie de la facilité,
c'est l'ensemble de la collectivité qui en est l'heureuse bénéficiaire.
PAR-DELÀ "LE TROU DE LA SÉCU"
75 à 80% des maladies sont d'origine psychosomatique. La surconsommation médicale et les remboursements des soins
du mal-vivre et du mal-être des masses amplifient la maladie, au détriment de la bonne santé globale des sociétés humaines.
Hormis les vrais malades, chacun devra réapprendre à payer ce qu'il consomme y compris les soins.
Ce n'est pas à la collectivité de prendre en charge les légions de pseudo déprimés, ni ceux qui vivent au dessus de leurs moyens
PROFESSIONNELS DE SANTÉ
Un praticien doit emmagasiner de plus en plus de connaissances, maîtriser les nouveaux outils technologiques de diagnostic et de traitement afin d’obtenir des résultats d’excellence.
Cela amène les professionnels de santé à se spécialiser dans différents domaines, à travailler en équipes au sein de leur cabinet ou d'autres structures,
et à se fédérer en réseau afin d'assurer les meilleurs traitements à leurs patients.
Enfin, pour vivre, prospérer et se déployer, il leur faudra construire réputation, alliances, relations. Et une visibilité, une notoriété, bien faire et le faire savoir.
PÉRENNITÉ ET DURABILITÉ
Le seul et unique patron d'une entreprise, c'est son projet.
Viser partout l'excellence dans son métier. Toute médiocrité doit être bannie.
Le bouche à oreille et la prospérité suivront.